UNE CLAIRIÈRE CONSTRUITE
Entièrement vêtue d’inox miroir, la salle d'escalade se fond dans son environnement végétal. Les arbres s’y reflètent et s'y multiplient, générant des surimpressions de décors inattendus et changeants. Le bâtiment se situe entre réalité et reflets. Les façades se muent en panneaux végétaux sur lesquels surgissent de surprenants encarts colorés, parcourus par les grimpeurs aux allures arachnéennes. Plutôt qu'un bâtiment de plus dans une ville saturée de constructions, cette architecture est la mise en scène de son environnement végétal protégé.
UN MUR TOTEM ET UNE GROTTE
Protégé et éclairé par son écrin de verre et de reflets, le mur d'escalade est conçu comme un rocher, un "totem" qui articule la salle en deux espaces complémentaires : un côté “compétition et entraînement” qui fait face aux gradins publics, et une face "initiation" dédiée aux scolaires et débutants. Les autres fonctions sont aménagées dans un grand meuble qui reprend les formes prismatiques du mur d'escalade.
LA NUIT, UN BÂTIMENT LANTERNE
Lorsque la nuit tombe, la masse insolite se perd entre les derniers éclats et les ombres naissantes du parc. Les grandes baies se détachent avec leurs grimpeurs comme des tableaux vivants accrochés sur le ciel. Depuis le boulevard Champollion on n'aperçoit plus qu'une lanterne magique posée au milieu des arbres qui recèle dans le silence le monde gracieux de l'escalade.